Accéder au contenu principal

L'ÉCHO DES ÂMES #poésie

 


La subtile symphonie de mes sens

Engendre ce qui fait mon essence.

Maitriseras-tu l'inertie du tourbillon

Engendrer par le feu de mes émotions ?


Se débattre pour garder du sens,

afin de ne pas céder à cette puissance

Contenir notre douce folie meurtrière

pour ne pas finir par mordre la poussière


Ne force pas, les bords sont tranchants

Sur ces cases où tu veux parquer les gens.

Des cases, il n'y en aura jamais assez,

Il en faut autant que d'esprit avisé.


Rêvons ensemble d'une fragile harmonie

Tu sais, les différences sont infinies,

N'en fait pas des peurs ou des craintes

Mais une délicate richesse conjointe.


La subtile symphonie de mes sens

Engendre ce qui fait mon essence

Maîtriseras-tu l'inertie du tourbillon

Engendrer par le feu de mes émotions.


Chaque être est plus que son apparence

ne te fourvoies pas dans une complaisance

Sois curieux de ce que la vie t'apporte

Et ne laisse pas le monde à ta porte.


FIN


J'espère que cette poésie vous à plus. 

Mon dernier livre est disponible en précommande sur le site du co-auteur Gaël Dupret.

Les autres sont toujours dispo et envoyé par mes soins avec une dédicace et un marque-page dans la rubrique "mes livres".

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

SOUS LES BRUMES DE VELWYN

Il y a bien longtemps, quand les arbres d’Eriawn étaient plus hauts que des montagnes et que les étoiles semblaient chuchoter aux enfants, un jeune garçon nommé Caelum vivait à la lisière de la Forêt Murmureuse. Caelum n’était pas un héros. Il n’était ni grand, ni fort, ni même particulièrement malin. Il avait ce que les anciens appelaient "l’étoffe des rêveurs" — une flamme fragile mais tenace, celle qu'on ne voit qu’à la tombée du soir. Chaque nuit, alors que la brume rampait entre les racines comme une bête lente, Caelum grimpait au sommet de la vieille tour effondrée près de son village. Là, il tendait l’oreille. Car il savait que certains soirs, si l’on était patient, les arbres parlaient. Une nuit sans lune, alors que le silence était si épais qu'on aurait cru entendre son propre sang couler, Caelum entendit enfin quelque chose. Ce n'était pas un murmure d'arbre, non... C’était un chant. Une mélodie ancienne, vibrante, comme tissée de lumière et d’ombr...

LA SIERTA Serres d'Argent

  Elle courait à en perdre haleine. Sa longue chevelure argentée volait derrière elle et la sueur ruisselait déjà sur son front. Elle tourna brusquement dans une ruelle sur sa gauche. Deux guerriers suivirent, la poursuivant à toute allure. Elle hésita et tourna cette fois à droite. Malheureusement, ses craintes étaient confirmées, il s’agissait d’une impasse. Le mur était haut de près de quatre mètres, mais la jeune Sierta bondit habilement pour atteindre le toit. Elle effleura le cache moineau du bout des doigts, mais retomba souplement sur le pavé de la ruelle. Accroupie, dos au mur, la Sierta, mi-femme, mi-féline, releva lentement la tête. Elle fixa avec fureur les deux hommes qui venaient de la rattraper. Les gardes dégainèrent leurs épées. — Rends-toi sale bête et tu auras la vie sauve. Si tu te refuses, tu goûteras au fer de nos lames.  — Plutôt mourir que de vivre comme une esclave !  Sur ces mots, la femme-féline dégaina une dague. — Que reprochez-vous à cette je...

BRACKEMARD & LE SERPENT MAUDIT

 Une histoire à ne pas mettre entre toutes les mains ! Brackemard était un mercenaire réputé dans les îles confédérées du nord. Sa spécialité ? La chasse aux nuisibles. C'est justement un serpent nuisible qui troublait le quotidien des villageois de Slibart, un village tout ce qu'il y avait de plus modeste. Mais il ne s'agissait pas de n'importe quel serpent, celui-ci était maudit !  Une malédiction ancestrale de la déesse Airpesocu elle-même ! Le serpent était-il dangereux ? Oui et non, oui et non. Mais il s'agissait néanmoins d'un serpent morbianal, une variété particulièrement particulière. Le serpent morbianal avait une caractéristique unique : il dégageait une odeur si pestilentielle qu’elle pouvait faire tomber dans les pommes un troll enrhumé. Mais ce n’était pas tout. En plus de puer comme un vieux fromage oublié sous un soleil de plomb, il chantait. Ou plutôt, il tentait de chanter. D'une voix nasillarde et tremblotante, il hurlait des chants sacrés...